Une étape importante pour la qualité de l’air à Rouyn-Noranda
Les recommandations du directeur national de santé publique, docteur Luc Boileau, et des autorités de Santé publique dans le dossier de Glencore - Fonderie Horne représentent une étape importante pour la qualité de l’air de Rouyn-Noranda. L’atteinte des cibles recommandées permettrait de protéger les citoyens les plus vulnérables, soit les enfants en bas âge ainsi que les femmes enceintes.
« Nous sommes tout à fait conscients que les annonces de la Santé publique ne sont pas une fin en soi. Les délais et les mesures de contrôle à mettre en place sont notamment des enjeux cruciaux. Toutefois, les recommandations vont dans le sens de ce que nous demandons, soit de viser l’atteinte des normes et d’avoir rapidement des cibles à atteindre qui permettent de protéger notre population. Maintenant, nous demandons au ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques de tenir compte de ces recommandations sans compromis pour fixer les prochains objectifs de la Fonderie Horne », déclare la mairesse de Rouyn-Noranda, Mme Diane Dallaire.
Lors d’une rencontre avec le Dr Boileau, la mairesse de Rouyn-Noranda a rappelé l’importance de mettre en œuvre rapidement un plan de santé globale pour les citoyens de Rouyn-Noranda. Les élus ont également demandé que la Santé publique poursuive son travail après la délivrance de l’autorisation ministérielle afin de suivre les populations vulnérables et de documenter les effets des autres métaux.
« Le dossier avancera rapidement dans les prochaines semaines et la Ville continuera de jouer son rôle de vigie. Nous sommes en constante communication avec nos partenaires du gouvernement et nous travaillerons étroitement avec la nouvelle administratrice d’État dans ce dossier », ajoute la mairesse.
Rappelons qu’à partir des analyses des experts de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), la Direction nationale de santé publique a émis des repères concernant les émissions de la Fonderie Horne. Les autorités ont établi qu'une concentration moyenne d’arsenic dans l'air de 15 ng/m3 d’ici l’atteinte de la norme de 3 ng/m3, permet de protéger la santé des bébés à naître et des enfants en bas âge et de réduire les risques pour l'ensemble de la population de développer un cancer du poumon.
Source : Service des communications
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